Comment arrange-t-on sa vie avec quelque chose à l’intérieur de soi qui ne nous appartient pas ?

C’est de cette question que naît PFROPFREIS, autour d’elle que se construisent sa narration et son univers qui empruntent au cinéma pour plonger dans une vision fantasmée du monde des soignants et des soignés…

Une femme tombe dans le métro. Un peu plus tard, elle meurt.

Un chirurgien récite des ordonnances et annonce à un homme, malade depuis longtemps, depuis toujours peut-être, que là c’est « l’ultime infection », il faut greffer.

L’amie de l’homme malade lui apporte des bonnets au cas où l’opération le rendrait chauve, parce que là elle ne sait vraiment pas quoi faire.

Elle rencontre une dame, dont le fils va mourir.

Après l’opération, l’homme essaie de s’apprivoiser, malgré cet espèce de fantôme que lui seul semble ressentir, qui n’existe que dans sa tête, sûrement…

La dame enterre son fils.

Un chirurgien devient papa, pendant que l’autre pète un plomb.

La scientifique, qui était là depuis longtemps, depuis toujours peut-être, se demande pourquoi on sauve les êtres non viables.

Une transformation s’augure.

Le texte de la pièce s’appuie sur la parole qui se précise, sur la difficulté de la communication, de l’expression simple des choses, sur les confrontations parfois violentes des visions du monde, les échanges et les marchandages.

Il s’agit autour des thèmes de celui qu’on sauve pas la mort d’un autre, du monde médical, des « êtres scientifiquement non-viables », de livrer des paroles et des échanges pris en tant que tels, c’est-à-dire pas réductibles à un drame qui enfermerait le propos.

Si l’écriture, comme la mise en scène, empruntent à la narration cinématographique, c’est pour mieux s’en éloigner ensuite, partir de ces codes intégrés par tous pour faire naître la poésie ailleurs, à côté.

À travers cette pièce aux personnages peu définis et aux situations volontairement dégagées de tout contexte connotant, à travers le découpage aussi très vif entre l’humour et le drame, l’envie est de donner à la parole toute son ampleur et de se confronter à ses limites, c’est peut-être même ça le sujet de la pièce.

PRESSE

« Cette proposition mise en scène par Matthias Claeys atteint parfaitement son but »

 froggydelight.com

« On se prend au jeu et les comédiens nous entraînent dans une réflexion intéressante sur la vie, le couple et l’humain. (…) Une histoire émouvante de l’étouffement personnel et social. »

 theatrorama.com

 « Et ce n’est pas tant la transgression qui fait force que la liberté prise par les personnages de s’emparer du tragique pour le démêler (…) C’est bien le tour de force opéré que de faire sauter les contradictions d’images trop bien faites, naïvement prudentes qui composent nos représentations de l’attente dans la maladie, et de tous les êtres et situations qu’elle implique. Pas de réponse, surtout pas, mais des questions en chair, qui coûtent et visent juste, portées par un jeu intelligent et engagé. »

 lesouffleur.net

PLATEFORME DOCUMENTAIRE

D’autre part, une plateforme internet (Autour de PFROPFREIS) a été créée pour entourer la pièce, comme un satellite, en orbite autour du spectacle. Y sont publiés des textes, des vidéos, des entretiens qui participent de la réflexion de la pièce, l’étendent, l’ouvrent à d’autres perspectives.

Y ALLER : AUTOUR DE PFROPFREIS

POUR LIRE LE DOSSIER DU SPECTACLE : CLIQUEZ ICI

GÉNÉRIQUE

Texte et mise en scène : Matthias Claeys // Avec : Matthias Claeys, Kévin Dez, Nadège Guenot /Marie Camlong, Romain Pichard, Françoise Roche, Marion Romagnan et Nadège Sellier.

Collaboration artistique : Boris Carré, Morgane Lory et Camille Touati. // Création graphique : Violaine Martin // Crédit photo : Marcella Barbieri

Spectacle produit avec le soutien de l’Association Vaince La Mucoviscidose, l’Association Grégory Lemarchal, l’Association AdePsy, Paris Jeunes Talents, la Fondation de France, le collectif À Mots Découverts, ARCADI, le théâtre l’Archipel de Granville.

Comment arrange-t-on sa vie avec quelque chose à l’intérieur de soi qui ne nous appartient pas ?

C’est de cette question que naît PFROPFREIS, autour d’elle que se construisent sa narration et son univers qui empruntent au cinéma pour plonger dans une vision fantasmée du monde des soignants et des soignés…

Une femme tombe dans le métro. Un peu plus tard, elle meurt.

Un chirurgien récite des ordonnances et annonce à un homme, malade depuis longtemps, depuis toujours peut-être, que là c’est « l’ultime infection », il faut greffer.

L’amie de l’homme malade lui apporte des bonnets au cas où l’opération le rendrait chauve, parce que là elle ne sait vraiment pas quoi faire.

Elle rencontre une dame, dont le fils va mourir.

Après l’opération, l’homme essaie de s’apprivoiser, malgré cet espèce de fantôme que lui seul semble ressentir, qui n’existe que dans sa tête, sûrement…

La dame enterre son fils.

Un chirurgien devient papa, pendant que l’autre pète un plomb.

La scientifique, qui était là depuis longtemps, depuis toujours peut-être, se demande pourquoi on sauve les êtres non viables.

Une transformation s’augure.

« Le texte de la pièce s’appuie sur la parole qui se précise, sur la difficulté de la communication, de l’expression simple des choses, sur les confrontations parfois violentes des visions du monde, les échanges et les marchandages.

Il s’agit autour des thèmes de celui qu’on sauve pas la mort d’un autre, du monde médical, des « êtres scientifiquement non-viables », de livrer des paroles et des échanges pris en tant que tels, c’est-à-dire pas réductibles à un drame qui enfermerait le propos.

Si l’écriture, comme la mise en scène, empruntent à la narration cinématographique, c’est pour mieux s’en éloigner ensuite, partir de ces codes intégrés par tous pour faire naître la poésie ailleurs, à côté.

À travers cette pièce aux personnages peu définis et aux situations volontairement dégagées de tout contexte connotant, à travers le découpage aussi très vif entre l’humour et le drame, l’envie est de donner à la parole toute son ampleur et de se confronter à ses limites, c’est peut-être même ça le sujet de la pièce. »

Matthias Claeys

PRESSE

« Cette proposition mise en scène par Matthias Claeys atteint parfaitement son but »

 froggydelight.com

« On se prend au jeu et les comédiens nous entraînent dans une réflexion intéressante sur la vie, le couple et l’humain. (…) Une histoire émouvante de l’étouffement personnel et social. »

 theatrorama.com

 « Et ce n’est pas tant la transgression qui fait force que la liberté prise par les personnages de s’emparer du tragique pour le démêler (…) C’est bien le tour de force opéré que de faire sauter les contradictions d’images trop bien faites, naïvement prudentes qui composent nos représentations de l’attente dans la maladie, et de tous les êtres et situations qu’elle implique. Pas de réponse, surtout pas, mais des questions en chair, qui coûtent et visent juste, portées par un jeu intelligent et engagé. »

 lesouffleur.net

PLATEFORME DOCUMENTAIRE

D’autre part, une plateforme internet (Autour de PFROPFREIS) a été créée pour entourer la pièce, comme un satellite, en orbite autour du spectacle. Y sont publiés des textes, des vidéos, des entretiens qui participent de la réflexion de la pièce, l’étendent, l’ouvrent à d’autres perspectives.

Y ALLER : AUTOUR DE PFROPFREIS

POUR LIRE LE DOSSIER DU SPECTACLE : CLIQUEZ ICI

GÉNÉRIQUE

Texte et mise en scène : Matthias Claeys // Avec : Matthias Claeys, Kévin Dez, Nadège Guenot /Marie Camlong, Romain Pichard, Françoise Roche, Marion Romagnan et Nadège Sellier.

Collaboration artistique : Boris Carré, Morgane Lory et Camille Touati. // Création graphique : Violaine Martin // Crédit photo : Marcella Barbieri

Spectacle produit avec le soutien de l’Association Vaince La Mucoviscidose, l’Association Grégory Lemarchal, l’Association AdePsy, Paris Jeunes Talents, la Fondation de France, le collectif À Mots Découverts, ARCADI, le théâtre l’Archipel de Granville.