La compagnie mkcd s’attache à l’action artistique et culturelle, en corrélation avec la méthode de création de nos spectacles, parce qu’un lien fort s’établit entre le travail artistique et la manière dont sont envisagés les ateliers de pratique. Il s’agit de créer un endroit de partage et de liberté, duquel peuvent naître des possibilités d’expression. Nous nommons nos ateliers et les représentations qui en découlent nos Écritures Publiques. Plusieurs projets sont en cours, que ce soit en partenariat au long cours avec des lycées, ou dans des formats plus resserrés et pour un public large (SPORTS et Parler la ville)

CRÉER DES ESPACES D’EXPRESSION

SPORTS

Création de performances pour l’espace public, dès 16 ans

SPORTS est, comme son nom l’indique, un projet articulé autour des pratiques sportives. Il existe en deux versions :

Version 1 – 10h d’ateliers, 3 artistes : Il s’agit de monter notre pièce SPORTS avec les participant-es. Le texte existe, est joué par 3 comédien-nes de la cie, et les participant-es intègrent la pièce, créent d’autres scènes, puis jouent le spectacle avec nous dans le lycée, ou un gymnase, un stade…

Version 2 – 15h d’ateliers, 2 artistes : Il s’agit pour les participant-es d’interroger les rapports entre sports et arts, d’inventer des histoires à partir des sports (en parlant aussi de thèmes de société, d’amour, de conflits…) et de les mettre en scène, en utilisant les esthétiques et conditions d’exécution des sports. Les performances sont créées en espace sportif et/ou public.

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PARLER LA VILLE

Création littéraire à partir de l’urbain, dès 16 ans

Le projet « Parler la ville » est une série d’ateliers à destination d’amateurs, d’amatrices, de personnes volontaires. Il associe l’attention architecturale, urbanistique et l’écriture fictionnelle.

A partir d’une balade, d’un jeu d’observation de l’urbain, des maisons, des immeubles, des structures, des friches, des histoires sont écrites. Nous accompagnons les personnes volontaires dans l’observation, le cadrage des regards, le développement de fictions, les choix formels… De la même manière qu’il n’y a pas de King Kong sans New York, ou d’Ulysse sans Dublin, Parler la ville invite non pas à témoigner directement d’une expérience citadine, mais propose d’inventer à partir de la ville, de s’appuyer sur l’existant pour développer une fiction.  

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AUTRES ÉCRITURES ET CRÉATIONS :

 Écriture collective 

Pour des ateliers plus longs, où il s’agit de monter un spectacle présenté à un public, nous proposons souvent des méthode d’écriture collective. Cette écriture collective peut prendre encore une fois beaucoup de formes : il peut s’agir de décider d’adapter une pièce déjà existante, ou d’écrire à partir du plateau.

Dans le cadre d’un atelier théâtral extra-scolaire animé pendant 3 ans au Lycée André Malraux, nous avons à chaque fois décidé avec les partcipant·es d’un thème pour l’année (nous avons travaillé sur les relations amoureuses, sur l’avenir et sur le travail), et les avons à travers des exercices, des improvisations… aidés à construire un spectacle, en écriture collective au plateau.

Avec des étudiant·es en psychologie et des adultes autistes Asperger, nous avons aussi construit un spectacle, à partir des improvisations et des écrits des participant·es, fruit de dix mois de travail.

La Ligue des Droits de l’Homme nous a invités à travailler avec une classe de seconde option théâtre du lycée Paul Éluard (St Denis – 93) sur les rapports « jeunes-police ».  Les élèves, en groupe de 4 à 6, étaient invités à construire des fictions  selon un schéma établi (chaque fiction devait être séquencée en quatre scènes). Puis il s’agissait pour chaque groupe d’improviser scène par scène, Matthias écrivait les scènes d’après les improvisations, ce qui est une autre forme d’écriture de plateau. Nous avons fait intervenir un vidéaste, de manière à ce que certaines scènes soient filmées et projetées pendant le spectacle, pour que les élèves aient le loisir de se confronter à deux manières de concevoir l’interprétation.

Débats d’idées et création

Dans le cadre de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire, Matthias intervient avec des adolescent·es en situation scolaire et sociale très difficile. La proposition de faire du théâtre créant plus de peur que d’envie, il a été décidé avec les participant·es de contourner l’obstacle. Ces ateliers ont pris la forme de discussions, avec trois outils à disposition : l’échange, la recherche et l’écriture. L’objet de l’atelier est une introduction au débat d’idée et à la philosophie : on trouve un thème, on en parle. Surtout, les adolecsent·es en parlent, et l’intervenant questionne toutes les évidences, et nourrit la conversation. Ainsi, nous abordons des thèmes comme la famille, l’honneur, l’amour, la filiation, l’avortement, la sexualité, la justice, la police, la violence, le respect, l’art…

Toujours dans ce cadre, nous avons aussi dévolu des séances à l’imagination collective : à partir d’un thème abordé dans les discussions, il s’agit de construire la trame d’une fiction (format film ou format série), comme une équipe de scénaristes, ce qui est une manière de s’approprier les concepts et de découvrir le plaisir de créer des histoires, d’inventer des situations…

Chaque session d’ateliers donne lieu à la production d’une oeuvre (écrite, plastique, sonore…)

D’une manière plus hybride, nous avons travaillé sur une année avec des élèves de primaires, en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement. Cette dernière nous avait fourni un corpus de pièces contemporaines pour enfants qui abordaient des sujets de société (l’écologie, le chômage, le racisme…). Un mois était dévolu à chaque pièce : la lire et discuter ensemble des sujets abordés. Avec une classe, nous avons ensuite aidé les enfants, par groupe, à écrire des scènes qui reprenaient des thèmes abordés et à les jouer, tandis que le deuxième groupe a préféré monter une des pièces du corpus.

Chaque création et chaque processus s’invente avec les personnes qui le co-organisent, selon la temporalité et les axes choisis. Ce qui est commun à tous, c’est notre nécessité de construire avec les participant·es quelque chose qui leur ressemble, dans lequel chaque personne se sente libre de s’exprimer, heureuse de participer à une aventure collective, parce que la pratique artistique ne sert pas qu’à créer des oeuvres d’art, elle sert à trouver des manières d’être, à s’inventer individuellement et collectivement.

RÉALISATIONS :

– Juin 2011 : Écriture Publique #1, Lycée André Malraux, Gaillon

– Juin 2012 : Écriture Publique #2, Lycée André Malraux, Gaillon

– Juillet 2012 : Écriture Publique #3, avec l’association Asperger Amitié, Paris

– Juin 2013 : Et si je t’aime on fait quoi ? / Écriture Publique #4, Lycée André Malraux, Gaillon

– Mai 2018 : Police ! / Écriture Publique #5 , Lycée Paul Éluard – Ligue des Droits de l’Homme,  St Denis

– Mai 2019 : Festival Éponyme / Écriture Publique #6, École l’Éponyme, Paris

– Mai 2021 : Festival Éponyme / Écriture Publique #7, École l’Éponyme, Paris

– Mai 2021 : Maeva et ses frère / Écriture Publique #8, Lycée T. Monod, Noisy-le-Sec

– Janvier 2022 : Parler la Ville / Écriture Publique #9, Lycée Joliot Curie, Nanterre

– Février 2022 : SPORTS / Écriture Publique #10, Lycée E. Hénaff, Bagnolet

– Mars 2022 : Parler la Ville / Écriture Publique #11, Lycée la Tournelle, Garenne Colombe

– Mars 2022 : SPORTS / Écriture Publique #12, Lycée T. Monod, Noisy le Sec

– Mai 2022 : Festival Éponyme / Écriture Publique #13, École l’Éponyme, Paris

– Mai 2022 : Écriture Publique #14, lycée T. Monod, Noisy le Sec

– Mars 2023 : SPORTS / Écriture Publique #15, Lycée Joliot Curie, Nanterre

– Mars 2023 : SPORTS / Écriture Publique #16 et #17, Lycée La Tournelle, La Garenne Colombe

– Mai 2023 : Festival Éponyme / Écriture Publique #18, École l’Éponyme, Paris

– Juin 2023 : La Louvre / Écriture Publique #19, Lycée Théodore Monod, Noisy le Sec

– Juin 2023 : 551 695km2 / Écriture Publique #20, École l’Éponyme, Paris

La compagnie mkcd s’attache à l’action artistique et culturelle, en corrélation avec la méthode de création de nos spectacles, parce qu’un lien fort s’établit entre le travail artistique et la manière dont sont envisagés les ateliers de pratique. Il s’agit de créer un endroit de partage et de liberté, duquel peuvent naître des possibilités d’expression. Nous nommons nos ateliers et les représentations qui en découlent nos Écritures Publiques. Plusieurs projets sont en cours, que ce soit en partenariat au long cours avec des lycées, ou dans des formats plus resserrés et pour un public large (SPORTS et Parler la ville)

CRÉER DES ESPACES D’EXPRESSION :

LES ÉCRITURES PUBLIQUES

SPORTS

Ateliers de création de performances pour l’espace public, dès 16 ans

SPORTS est, comme son nom l’indique, un projet articulé autour des pratiques sportives. Il s’agit d’utiliser les esthétiques et conditions d’exécution des sports pour créer des performances en espace sportif et/ou public, qui décalent la question du sport pour parler aussi d’autres choses (de thèmes de société, d’amour, de conflit…)

La pratique sportive offre le cadre esthétique de la création. Par exemple, le basket ball permet à la fois de chorégraphier les mouvements, et de rythmer (avec les rebonds du ballon) l’action. Les performances se construisent en appui sur l’action sportive, en reprennent les mouvements, jouent de sa durée, de ses répétitions, des symboliques qui y sont liées… et la modifie pour servir leur narration, l’effet artistique recherché…

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PARLER LA VILLE

Ateliers de création littéraires à partir de l’urbain, dès 16 ans

Le projet « Parler la ville » est une série d’ateliers à destination d’amateurs, d’amatrices, de personnes volontaires. Il associe l’attention architecturale, urbanistique et l’écriture fictionnelle.

A partir d’une balade, d’un jeu d’observation de l’urbain, des maisons, des immeubles, des structures, des friches, des histoires sont écrites. Nous accompagnons les personnes volontaires dans l’observation, le cadrage des regards, le développement de fictions, les choix formels… De la même manière qu’il n’y a pas de King Kong sans New York, ou d’Ulysse sans Dublin, Parler la ville invite non pas à témoigner directement d’une expérience citadine, mais propose d’inventer à partir de la ville, de s’appuyer sur l’existant pour développer une fiction.  

PLUS D’INFOS ICI

AUTRES ATELIERS

Écriture collective 

Pour des ateliers plus longs, où il s’agit de monter un spectacle présenté à un public, nous proposons souvent des méthode d’écriture collective. Cette écriture collective peut prendre encore une fois beaucoup de formes : il peut s’agir de décider d’adapter une pièce déjà existante, ou d’écrire à partir du plateau.

Dans le cadre d’un atelier théâtral extra-scolaire animé pendant 3 ans au Lycée André Malraux, nous avons à chaque fois décidé avec les partcipant·es d’un thème pour l’année (nous avons travaillé sur les relations amoureuses, sur l’avenir et sur le travail), et les avons à travers des exercices, des improvisations… aidés à construire un spectacle, en écriture collective au plateau.

Avec des étudiant·es en psychologie et des adultes autistes Asperger, nous avons aussi construit un spectacle, à partir des improvisations et des écrits des participant·es, fruit de dix mois de travail.

La Ligue des Droits de l’Homme nous a invités à travailler avec une classe de seconde option théâtre du lycée Paul Éluard (St Denis – 93) sur les rapports « jeunes-police ».  Les élèves, en groupe de 4 à 6, étaient invités à construire des fictions  selon un schéma établi (chaque fiction devait être séquencée en quatre scènes). Puis il s’agissait pour chaque groupe d’improviser scène par scène, Matthias écrivait les scènes d’après les improvisations, ce qui est une autre forme d’écriture de plateau. Nous avons fait intervenir un vidéaste, de manière à ce que certaines scènes soient filmées et projetées pendant le spectacle, pour que les élèves aient le loisir de se confronter à deux manières de concevoir l’interprétation.

Débats d’idées et création

Dans le cadre de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire, Matthias intervient avec des adolescent·es en situation scolaire et sociale très difficile. La proposition de faire du théâtre créant plus de peur que d’envie, il a été décidé avec les participant·es de contourner l’obstacle. Ces ateliers ont pris la forme de discussions, avec trois outils à disposition : l’échange, la recherche et l’écriture. L’objet de l’atelier est une introduction au débat d’idée et à la philosophie : on trouve un thème, on en parle. Surtout, les adolecsent·es en parlent, et l’intervenant questionne toutes les évidences, et nourrit la conversation. Ainsi, nous abordons des thèmes comme la famille, l’honneur, l’amour, la filiation, l’avortement, la sexualité, la justice, la police, la violence, le respect, l’art…

Toujours dans ce cadre, nous avons aussi dévolu des séances à l’imagination collective : à partir d’un thème abordé dans les discussions, il s’agit de construire la trame d’une fiction (format film ou format série), comme une équipe de scénaristes, ce qui est une manière de s’approprier les concepts et de découvrir le plaisir de créer des histoires, d’inventer des situations…

Chaque session d’ateliers donne lieu à la production d’une oeuvre (écrite, plastique, sonore…)

D’une manière plus hybride, nous avons travaillé sur une année avec des élèves de primaires, en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement. Cette dernière nous avait fourni un corpus de pièces contemporaines pour enfants qui abordaient des sujets de société (l’écologie, le chômage, le racisme…). Un mois était dévolu à chaque pièce : la lire et discuter ensemble des sujets abordés. Avec une classe, nous avons ensuite aidé les enfants, par groupe, à écrire des scènes qui reprenaient des thèmes abordés et à les jouer, tandis que le deuxième groupe a préféré monter une des pièces du corpus.

Chaque atelier s’invente avec les personnes qui le co-organisent, selon la temporalité et les axes choisis. Ce qui est commun à tous, c’est notre nécessité de construire avec les participant·es quelque chose qui leur ressemble, dans lequel chaque personne se sente libre de s’exprimer, heureuse de participer à une aventure collective, parce que la pratique artistique ne sert pas qu’à créer des oeuvres d’art, elle sert à trouver des manières d’être, à s’inventer individuellement et collectivement.

RÉALISATIONS :

– Juin 2011 : Écriture Publique #1, Lycée André Malraux, Gaillon

– Juin 2012 : Écriture Publique #2, Lycée André Malraux, Gaillon

– Juillet 2012 : Écriture Publique #3, avec l’association Asperger Amitié, Paris

– Juin 2013 : Et si je t’aime on fait quoi ? / Écriture Publique #4, Lycée André Malraux, Gaillon

– Mai 2018 : Police ! / Écriture Publique #5 , Lycée Paul Éluard – Ligue des Droits de l’Homme,  St Denis

– Mai 2019 : Festival Éponyme / Écriture Publique #6, École l’Éponyme, Paris

– Mai 2021 : Festival Éponyme / Écriture Publique #7, École l’Éponyme, Paris

– Mai 2021 : Maeva et ses frère / Écriture Publique #8, Lycée T. Monod, Noisy-le-Sec

– Janvier 2022 : Parler la Ville / Écriture Publique #9, Lycée Joliot Curie, Nanterre

– Février 2022 : SPORTS / Écriture Publique #10, Lycée E. Hénaff, Bagnolet

– Mars 2022 : Parler la Ville / Écriture Publique #11, Lycée la Tournelle, Garenne Colombe

– Mars 2022 : SPORTS / Écriture Publique #12, Lycée T. Monod, Noisy le Sec

– Mai 2022 : Festival Éponyme / Écriture Publique #13, École l’Éponyme, Paris

– Mai 2022 : Écriture Publique #14, lycée T. Monod, Noisy le Sec