cycle Des révoltes

PARKING est un spectacle de notre cycle « Des révoltes » (Parking – Communes – Chats Chiens Louves). Pour cette création, qui se joue en extérieur, nous nous attelons à un sujet qui nous touche de près, et qui conjugue deux questions :

Échappe-t-on jamais à sa classe sociale ? Pour ou contre quoi lutte-t-on ?

CHRONIQUE D’ENVIES DE CHANGEMENT

PARKING est une pièce de théâtre immersive, qui se joue en extérieur. Chaque espace, chaque ville, chaque parking dessine une nouvelle topographie, une nouvelle approche.

C’est une chronique divisée en trois séquences, qui lie des drames intimes à des engouements collectifs, et des joies particulières à des défis communs. Tout s’y mêle, le tragique et le quotidien, le prosaïque et le poétique, on y parle comme on parle dans la vie, on s’y bat, on s’y rencontre, on questionne, on se demande : qu’est-ce qui fait de nous des individus ? Qu’est-ce qui nous réunit ? Qu’est-ce qui nous fait faire front commun ?
C’est une occasion de ne pas faire du théâtre au théâtre, de sortir, de ne pas avoir de porte à passer, de venir vers, d’aller à la rencontre, de ne plus se protéger derrière une configuration scène/salle, de se
mêler.

PARKING est une histoire, découpée en 3 parties et 17 personnages (joués par 6 comédien·nes). Chaque partie dévoile un nouveau groupe de personnages, une nouvelle histoire dans l’histoire…

Se retrouver : Au cours de deux repas, une famille se retrouve dans sa maison près de l’hypermarché, met à jour les relations, essaie de taire les rancoeurs, s’aime au mieux. Les murs contiennent mal le monde extérieur, qui gronde.

Se perdre : Il y a d’abord l’enterrement d’un homme qui travaillait à l’hypermarché, sa famille et quelques amis suivent le cercueil. Puis, alors que des mouvements sociaux éclatent partout, il y a la disparition de sa veuve, quelques mois plus tard.

Se grouper : Une des caissières de l’hypermarché n’arrive pas à sortir de sa voiture. Depuis quelques mois, les pressions sont trop fortes. Et les grèves et mouvements sociaux, partout. Ses collègues viennent la soutenir. Quelque chose prend forme.

Nous avons envie d’explorer, à travers ce spectacle, le sentiment de précarité, d’abandon peut-être, de ceux qu’on appellerait les gens. Les gens, qui sont souvent les autres que soi, qu’on considère dans leur masse dont on sait faire partie et dont on voudrait pouvoir se défaire, quelques fois. Les gens qui représentent la classe sociale dont certain·es d’entre nous sommes issu·es.

Les gens qui votent comme ci, les gens qui se comportent comme ça, les cibles marketing de certains produits, celles et ceux à qui s’adressent les journaux télévisés, celles et ceux pour qui parfois les pouvoirs publics réclament du divertissement et pas de l’art pour Parisiens, pour qui on fait des zones d’activités commerciales, à qui les présidentiables disent qu’ils les ont compris et qu’ils sont le coeur de la France, les vrais, les purs, les durs, ceux qui peinent, se lèvent tôt, sont au chômage mais ne doivent pas finir assistés par la société dont ils ne feraient alors plus partie, à qui ont vend des vacances, des télévisions, des programmes de fitness, des recettes de cuisine…

Cette classe sociale, qu’on appelle classe moyenne (parfois on met le terme au pluriel), qui semble condamner celles et ceux qui en font partie à ne jamais avoir un sentiment d’appartenance (comme on peut en avoir – a pu en avoir – dans le milieu ouvrier, comme on en a dans les milieux notables, dans la grande bourgeoisie et/ou le grand patronat), qui est une zone floue, celle de la majorité silencieuse à qui on fait dire ce qu’on veut, de personnes qui vivent entre la peur du déclassement, de la chute, de la précarisation, et l’envie d’accéder enfin à la classe d’au-dessus, celle qui connait des choses inaccessibles, qui marche sur ce qui est le plafond (de verre) des autres. 

AUTOUR DE PARKING

Autour du spectacle, une plateforme internet existe, qui rassemble des témoignages de personnes sur le travail, les injustices sociales, les résistances.

Ces témoignages sont recueillis via des temps d’enquête et de rencontres sur les territoires qui nous accueillent.

Nous aimons l’idée que les questions sur lesquelles le spectacle se fonde puissent être posées à celles et ceux que nous rencontrons, et collecter leurs réponses.

Nous avons formulé un questionnaire qui reprend les interrogations que porte le spectacle (sur le rapport au travail, aux résistances, à l’organisation sociale…), et que nous soumettons au gens que nous rencontrons, au hasard des rues, des cafés et des sorties de travail, ou via les réseaux sociaux. Nous retranscrivons les réponses (données anonymement), et ré-enregistrons à partir de cette matière les interviews, avec les voix des comédiennes et comédiens de PARKING.

AUTOURDEPARKING.COM

CALENDRIER

2023

10 juillet : Auberville –  Séjour « Les vaches noires » – 19h

11 juillet : Asnelle – Séjour « Les tamaris » – 21h

12 juillet : Port Bail  – Séjour « Les îles anglo normandes » –  21h

14 juillet : Trégastel – Séjour « Les ajoncs d’or  » – 20h30

15 juillet – Bénodet – Séjour « Le Poulmic » – 21h

16 juillet : Fouesnant – Séjour CCAS – 21h

17 juillet : Trégunc – Séjour « Domaine de la Pinède » – 21h

18 juillet : Sarzeau – Séjour « Le ty an diaoul » – 21h

2022 :

10 juin : Grand Parquet – Paris – 20h30 – infos

15 juillet : festival Contre Courant – Avignon – 18h – Communes à 22h

7 août : Fromenteau –  Séjour CCAS – 18h

8 août : Bugeat – Village vacances Le Lac – 18h30

9 août : Pleaux – Séjour CCAS – 20h30

10 août : Super Besse – Séjour CCAS – 19h

11 août : Murol – Séjour Cévéo – 21h

13 août : Chilhac – Séjour CCAS – 21h

14 août : Le Monastier sur Gazeille – Séjour CCAS – 20h30

10 septembre 2022 : Fête de l’Humanité – le Plessis Pâté – 11h30 (et Communes à 15h30) –  plus d’infos

1er octobre 2022 : Nouveau Gare au Théâtre – 18h – dans le cadre de l’intégrale du cycle Des révoltes (Parking à 18h – Chats Chiens Louves à 21h – Communes à 22h) –  plus d’infos

2021 :

30 mai, 17h : La Lisière – Bruyères-le-Châtel

4 juillet, 17h : Festival Parade(s) – Nanterre

8/9/10 juillet, 17h : Festival T.A.T. – Nouveau Gare au Théâtre – Vitry-sur-Seine

23/24/25 2021 : Festival Châlon dans la rue – Châlon sur Saône

28 août, 19h : La Générale, Paris

29 août, 11h30 et 15h30 : La Générale, Paris

18 septembre, 14h30 : Festival Encore les Beaux Jours, Animakt, Chilly-Mazarin

GÉNÉRIQUE

Équipe artistique : Odila Caminos, Clément Ballet, Marie-Julie Chalu, Matthias Claeys, Kévin Dez, Manon Gallet, Virgile/Lucie Leclerc, Narimane Le Roux Dupeyron et Françoise Roche.

Crédit photo : Mercedes Cosano, Ryan McGuire

Matthias Claeys est lauréat de l’Aide à la Création ARTCENA pour ce texte.

Projet soutenu par ARTCENA, la Région Ile-de-France, la DRAC Ile-de-France, Mairie de Paris, La Lisière, Nouveau Gare au Théâtre, le Super Théâtre Collectif, Animakt, L’Espace Imaginaire,   À Mots Découverts,  l’Oblique et  le Grand Parquet pour 4XPÂQUES.

Projet repéré par Risotto, réseau francilien pour l’essor des arts de la rue et de l’espace public.

Avec le soutien de l’Adami

POUR LIRE LE DOSSIER DU SPECTACLE, CLIQUEZ ICI

cycle Des révoltes

PARKING est un spectacle de notre cycle « Des révoltes » (Parking – Communes – Chats Chiens Louves). Pour cette création, qui se joue en extérieur, nous nous attelons à un sujet qui nous touche de près, et qui conjugue deux questions :

Échappe-t-on jamais à sa classe sociale ? Pour ou contre quoi lutte-t-on ?

CHRONIQUE D’ENVIES DE CHANGEMENT

PARKING est une pièce de théâtre immersive, qui se joue en extérieur. Chaque espace, chaque ville, chaque parking dessine une nouvelle topographie, une nouvelle approche.

C’est une chronique divisée en trois séquences, qui lie des drames intimes à des engouements collectifs, et des joies particulières à des défis communs. Tout s’y mêle, le tragique et le quotidien, le prosaïque et le poétique, on y parle comme on parle dans la vie, on s’y bat, on s’y rencontre, on questionne, on se demande : qu’est-ce qui fait de nous des individus ? Qu’est-ce qui nous réunit ? Qu’est-ce qui nous fait faire front commun ?
C’est une occasion de ne pas faire du théâtre au théâtre, de sortir, de ne pas avoir de porte à passer, de venir vers, d’aller à la rencontre, de ne plus se protéger derrière une configuration scène/salle, de se
mêler.

PARKING est une histoire, découpée en 3 parties et 17 personnages (joués par 6 comédien·nes). Chaque partie dévoile un nouveau groupe de personnages, une nouvelle histoire dans l’histoire…

Se retrouver : Au cours de deux repas, une famille se retrouve dans sa maison près de l’hypermarché, met à jour les relations, essaie de taire les rancoeurs, s’aime au mieux. Les murs contiennent mal le monde extérieur, qui gronde.

Se perdre : Il y a d’abord l’enterrement d’un homme qui travaillait à l’hypermarché, sa famille et quelques amis suivent le cercueil. Puis, alors que des mouvements sociaux éclatent partout, il y a la disparition de sa veuve, quelques mois plus tard.

Se grouper : Une des caissières de l’hypermarché n’arrive pas à sortir de sa voiture. Depuis quelques mois, les pressions sont trop fortes. Et les grèves et mouvements sociaux, partout. Ses collègues viennent la soutenir. Quelque chose prend forme.

« J’avais envie d’explorer, à travers ce spectacle, le sentiment de précarité, d’abandon peut-être, de ceux qu’on appellerait les gens. Les gens, qui sont souvent les autres que soi, qu’on considère dans leur masse dont on sait faire partie et dont on voudrait pouvoir se défaire, quelques fois. Les gens qui représentent la classe sociale dont je suis issu.

Les gens qui votent comme ci, les gens qui se comportent comme ça, les cibles marketing de certains produits, celles et ceux à qui s’adressent les journaux télévisés, celles et ceux pour qui parfois les pouvoirs publics réclament du divertissement et pas de l’art pour Parisiens, pour qui on fait des zones d’activités commerciales, à qui les présidentiables disent qu’ils les ont compris et qu’ils sont le coeur de la France, les vrais, les purs, les durs, ceux qui peinent, se lèvent tôt, sont au chômage mais ne doivent pas finir assistés par la société dont ils ne feraient alors plus partie, à qui ont vend des vacances, des télévisions, des programmes de fitness, des recettes de cuisine…

Cette classe sociale, qu’on appelle classe moyenne (parfois on met le terme au pluriel), qui semble condamner celles et ceux qui en font partie à ne jamais avoir un sentiment d’appartenance (comme on peut en avoir – a pu en avoir – dans le milieu ouvrier, comme on en a dans les milieux notables, dans la grande bourgeoisie et/ou le grand patronat), qui est une zone floue, celle de la majorité silencieuse à qui on fait dire ce qu’on veut, de personnes qui vivent entre la peur du déclassement, de la chute, de la précarisation, et l’envie d’accéder enfin à la classe d’au-dessus, celle qui connait des choses inaccessibles, qui marche sur ce qui est le plafond (de verre) des autres. »

Matthias Claeys

AUTOUR DE PARKING

Autour du spectacle, une plateforme internet existe, qui rassemble des témoignages de personnes sur le travail, les injustices sociales, les résistances.

Ces témoignages sont recueillis via des temps d’enquête et de rencontres sur les territoires qui nous accueillent.

Nous aimons l’idée que les questions sur lesquelles le spectacle se fonde puissent être posées à celles et ceux que nous rencontrons, et collecter leurs réponses.

Nous avons formulé un questionnaire qui reprend les interrogations que porte le spectacle (sur le rapport au travail, aux résistances, à l’organisation sociale…), et que nous soumettons au gens que nous rencontrons, au hasard des rues, des cafés et des sorties de travail, ou via les réseaux sociaux. Nous retranscrivons les réponses (données anonymement), et ré-enregistrons à partir de cette matière les interviews, avec les voix des comédiennes et comédiens de PARKING.

AUTOURDEPARKING.COM

CALENDRIER

2023

10 juillet : Auberville –  Séjour « Les vaches noires » – 19h

11 juillet : Asnelle – Séjour « Les tamaris » – 21h

12 juillet : Port Bail  – Séjour « Les îles anglo normandes » –  21h

14 juillet : Trégastel – Séjour « Les ajoncs d’or  » – 20h30

15 juillet – Bénodet – Séjour « Le Poulmic » – 21h

16 juillet : Fouesnant – Séjour CCAS – 21h

17 juillet : Trégunc – Séjour « Domaine de la Pinède » – 21h

18 juillet : Sarzeau – Séjour « Le ty an diaoul » – 21h

2022 :

10 juin : Grand Parquet – Paris – 20h30 – infos

15 juillet : festival Contre Courant – Avignon – 18h – Communes à 22h

7 août : Fromenteau –  Séjour CCAS – 18h

8 août : Bugeat – Village vacances Le Lac – 18h30

9 août : Pleaux – Séjour CCAS – 20h30

10 août : Super Besse – Séjour CCAS – 19h

11 août : Murol – Séjour Cévéo – 21h

13 août : Chilhac – Séjour CCAS – 21h

14 août : Le Monastier sur Gazeille – Séjour CCAS – 20h30

10 septembre 2022 : Fête de l’Humanité – le Plessis Pâté – 11h30 (et Communes à 15h30) –  plus d’infos

1er octobre 2022 : Nouveau Gare au Théâtre – 18h – dans le cadre de l’intégrale du cycle Des révoltes (Parking à 18h – Chats Chiens Louves à 21h – Communes à 22h) –  plus d’infos

2021 :

30 mai, 17h : La Lisière – Bruyères-le-Châtel

4 juillet, 17h : Festival Parade(s) – Nanterre

8/9/10 juillet, 17h : Festival T.A.T. – Nouveau Gare au Théâtre – Vitry-sur-Seine

23/24/25 2021 : Festival Châlon dans la rue – Châlon sur Saône

28 août, 19h : La Générale, Paris

29 août, 11h30 et 15h30 : La Générale, Paris

18 septembre, 14h30 : Festival Encore les Beaux Jours, Animakt, Chilly-Mazarin

GÉNÉRIQUE

Équipe artistique : Odila Caminos, Clément Ballet, Marie-Julie Chalu, Matthias Claeys, Kévin Dez, Manon Gallet, Virgile/Lucie Leclerc, Narimane Le Roux Dupeyron et Françoise Roche.

Crédit photo : Mercedes Cosano, Ryan McGuire

Matthias Claeys est lauréat de l’Aide à la Création ARTCENA pour ce texte.

Projet soutenu par ARTCENA, la Région Ile-de-France, la DRAC Ile-de-France, Mairie de Paris, La Lisière, Nouveau Gare au Théâtre, le Super Théâtre Collectif, Animakt, L’Espace Imaginaire,   À Mots Découverts,  l’Oblique et  le Grand Parquet pour 4XPÂQUES.

Projet repéré par Risotto, réseau francilien pour l’essor des arts de la rue et de l’espace public.

Avec le soutien de l’Adami

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